𝐉𝐨𝐮𝐫𝐧é𝐞 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟎 : 𝐜𝐨𝐦𝐦é𝐦𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧 𝐝𝐢𝐟𝐟é𝐫é à 𝐎𝐮𝐚𝐡𝐢𝐠𝐨𝐮𝐲𝐚.
𝐉𝐨𝐮𝐫𝐧é𝐞 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐡𝐨𝐦𝐦𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟎 : 𝐜𝐨𝐦𝐦é𝐦𝐨𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧 𝐝𝐢𝐟𝐟é𝐫é à 𝐎𝐮𝐚𝐡𝐢𝐠𝐨𝐮𝐲𝐚.
Le 10 décembre de chaque année est célébré la journée internationale des droits de l’homme. Cette année marque le 72ème anniversaire et cet anniversaire était placé sous le thème « Reconstruire en mieux, défendons les droits de l’Homme ». Le Burkina Faso célèbre cet anniversaire dans un contexte de pandémie, de crise sécuritaire et humanitaire.Tenant compte du thème international de la commémoration d’une part, et d’autre part, du contexte national, la CNDH, commémore cette journée des droits humains en différé ce jour 30 décembre 2020 cité de Naaba Kango, à Ouahigouya, sous le thème « Comment œuvrer pour la préservation du droit à la santé dans un contexte de crise sanitaire ?».
L’objectif général est de sensibiliser sur la nécessité d’inscrire les droits humains au centre de toutes les initiatives de riposte contre la covid-19. Trois communications ont été données au cours du panel modéré par le Gouverneur de la région du Nord, Monsieur Justin SOME.
Dans son allocution, le Président de la CNDH, Kalifa Rodrigue NAMOANO a tout d’abord adressé ses remerciements aux autorités régionales pour leur accompagnement et pour les mesures prises dans la région allant dans le sens de la défense du droit à la santé.
Il a exhorté les participants à faire de ce panel une opportunité d’échanges fructueux et de partage d’où partira une nouvelle dynamique en faveur de l’implication de tous sans distinction et sans exclusion pour l’effectivité des droits humains au Burkina Faso.
A noter que la Commission bénéficie d’un appui financier et technique du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme et le Programme des Nations unies pour le développement pour la tenue de la présente activité.
Enjeu du respect des droits humains dans un contexte de la pandémie de la COVID 19 plus précisément dans les camps des déplacés internes, était la communication centrale de la journée commémorative de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH), célébré en différé à Ouahigouya, ce 30 décembre 2020.
Monsieur Sidwaya Sosthène OUEDRAOGO, juriste, Président du Conseil d’Administration du Centre pour la Qualité du droit et la justice, a entretenu les participants sur les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la covid-19 et l’impact de ces mesures sur les droits humains en général et les personnes déplacées internes en particulier avant de faire des recommandations.
Pour lui, le respect des droits de l’homme dans tous les domaines, est indispensable pour garantir l’efficacité des mesures de santé publique qui ont été prises pour lutter contre le coronavirus. Alors que les mesures restrictives de liberté ont eu un impact sur l’économique, sur le culturel et sur le social. Les personnes déplacées déjà vulnérables ont ressenti plus l’impact des mesures restrictives.
« Comment prendre en compte de manière spécifique le droit des personnes déplacées internes, c’est simple, elle passe par la satisfaction de leurs besoins humanitaires ».
Le communicateur préconise de prendre des mesures qui tiennent compte des situations, des circonstances et du contexte. Il faut prendre des mesures discriminatoires, graduées. Des mesures spécifiques doivent être prises pour l’égalité d’accès à l’information, une égalité d’accès aux tests Covid, un accès facile aux services de santé en terme de coût et géographiquement pour les déplacées internes et un accès plus facile à la distribution des produits alimentaires et autres besoins.
Deux communications ont précédés cette dernière. Saidou SOURABIE, Directeur régional des droits humains, a édifié les participants sur l’histoire et l’impact de la DUDH et Madame Salimata OUEDRAOGO, Commissaire à la CNDH, a pour sa part apporté des éléments de réponse sur les missions et les défis de la Commission.
Les communications ont suscité un intérêt pour chez les participants qui n’ont pas manqué d’interagir avec les intervenants.