KAYA : SITUATION SÉCURITAIRE ET PROTECTION DE L’ENFANT, LA CNDH FORME DES ACTEURS DE QUATRE (04) RÉGIONS

La cité des cuirs et des peaux abrite une session de formation au profit des points focaux d’investigation et de rapportage sur les violations et atteintes aux droits de l’enfant. La Commission Nationale des Droits Humains (#CNDH) institution qui travaille pour la promotion, la protection et la défense des droits humains et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance UNICEF, qui œuvre pour protéger les droits de chaque enfant, en particulier les plus vulnérables se sont donné la main pour davantage former, ceux qui sont chargés de collecter et de documenter les différentes allégations et atteintes aux droits de l’enfant, afin que leur travail puisse aider l’Etat et les autres acteurs à mieux agir au profit de cette couche vulnérables. La cérémonie d’ouverture s’est tenue le mardi 27 mai 2025 à Kaya.
Venus des régions de l’Est, du Sahel, du Nord et du Centre-nord les participants se familiarisent avec l’approche, la stratégie et la méthodologie de la Commission Nationale des Droits Humains, (#CNDH).
Dans son discours d’ouverture, la Présidente de la Commission Nationale des Droits Humains Mme Gonta Alida Henriette DA qui précise que les points focaux sont des défenseurs des droits humains, des organisations de la société civile qui se sont engagé auprès de la CNDH pour l’accompagner, affirme que le choix de Kaya n’est pas anodin. C’est une ville qui accueille un nombre important de Personnes Déplacées Internes (#PDI) dont de nombreux enfants a -t-elle indiquée.

« On ne leur demande pas de se substituer à l’État. On leur demande de travailler à accompagner l’autorité« , Gonta Alia Henriette DA Présidente de la CNDH. (Position avancée)
Les attaques terroristes qui martyrisent les populations n’épargnent pas les enfants. Une violence terroriste caractérisée par de nombreuses violations et atteintes aux droits humains de l’enfant. Et pour le premier Vice-président de la délégation spéciale communale de Kaya « les enfants, du fait de leur vulnérabilité ont besoin d’une protection assez spécifique aussi bien par nos traditions et coutumes que par le droit positif. Cette formation va contribuer sans nul doute à assurer une effectivité des droits de l’enfant incluant les valeurs sociales endogènes”. Se rejouit-il
« Dans le contexte d’insécurité, les enfants sont les plus exposés il est bon ton pour que l’on puisse voire qu’est-ce que l’on peut faire pour permettre à l’autorité d’avoir le maximum d’information pour pouvoir jouer son rôle régalien de protection des droits des enfants”. Renchérie la Présidente de la CNDH.

Vue des participants en plein travaux
Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance UNICEF partenaire de la CNDH et qui accompagne l’État burkinabè souhaite qu’aucun enfant ne soit laissé pour contre quel qu’en soit le contexte. Une convergence de point de vue soulignée par la CNDH qui salue l’accompagnement de ce partenaire. Un accompagnement qui va permettre d’outiller les participants sur le monitoring afin qu’ils aient les compétences nécessaires pour collecter les informations.
Cette session de formation va leur permettre également de savoir se situer par rapport à la CNDH et à l’État. « On ne leur demande pas de se substituer à l’État. On leur demande de travailler à accompagner l’autorité”, précise Mme Gonta Alia Henriette DA Présidente de la CNDH.

Photo de famille
La Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) institution publique mise en place par l’autorité burkinabè pour interagir avec elle à travers un dialogue constructif sur la situation des droits humains afin que des décisions soient prises pour davantage protéger les plus vulnérables.
DCRP CNDH