Assistance judiciaire: Un atelier entre les acteurs pour évacuer les dossiers pendants

Assistance judiciaire: Un atelier entre les acteurs pour évacuer les dossiers pendants

𝑪om𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒑𝒖𝒓𝒆𝒓 𝒍𝒆 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒊𝒇 𝒅𝒆𝒔 𝒅𝒐𝒔𝒔𝒊𝒆𝒓𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒃é𝒏é𝒇𝒊𝒄𝒊𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒂𝒔𝒔𝒊𝒔𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒋𝒖𝒅𝒊𝒄𝒊𝒂𝒊𝒓𝒆, 𝒆𝒕 𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒇𝒂ç𝒐𝒏 𝒅𝒊𝒍𝒊𝒈𝒆𝒏𝒕𝒆 ? La question est au cœur des échanges qui se mènent entre les chefs de juridictions, les chefs de greffe, des membres de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) et du Fonds d’Assistance Judiciaire (FAJ) pour trouver des solutions et une stratégie pour un traitement plus diligent de ces dossiers. La rencontre a lieu à Koudougou du 25 au 26 février 2021.

A la date du 31 décembre 2020, 1068 dossiers de bénéficiaires d’assistance judiciaires sont toujours pendants.

Cette situation, non seulement affecte la confiance qu’ont les justiciables au Fonds d’Assistance Judiciaire, mais aussi elle n’est pas de nature à favoriser la rationalisation des ressources financières du Fonds.

En effet, explique le directeur du FAJ, Ilassa PORGO, «Plus les dossiers durent, plus il y a des déplacements pour les avocats, plus il y a des dépenses pour les frais de missions des avocats … ceci dit plus le dossier est traité avec diligence, moins le Fonds paie les frais de déplacements et de missions aux avocats. Ce qui permet d’économiser et de venir en aide à plus de référants à l’assistance judiciaire ».

Monsieur Augustin SOME, représentant du Directeur Pays de ABA-ROLI a laissé entendre que le thème est important pour le Programme «Droit Humains et accès à la Justice » piloté par la CNDH et dont l’association du Barreau ABA-ROLI assure la direction technique à travers le financement de l’USAID.

Car pour lui, l’assistance judiciaire est un droit en soi mais il constitue également un formidable moyen de protection des droits humains.

« C’est pourquoi l’ABA-ROLI n’a pas hésité à soutenir le Fonds d’Assistance Judiciaire et la CNDH à organiser cet atelier de réflexion », dit-il.

Conformément à sa mission de suivi, de protection, de défense et de promotion des droits humains, cette activité selon son Président Kalifa Rodrigue NAMONO matérialise le partenariat entre les différentes structures au bénéfice des populations vulnérables.

En rappel c’est depuis 2016 que l’Etat burkinabè a rendu opérationnel son système d’assistance judiciaire par la mise en place du Fonds d’assistance Judiciaire (FAJ).

1286 dossiers ont été reçu par les commissions d’assistance judiciaire et 1293 personnes démunies et vulnérables dans des affaires civiles, pénales, administratives, sociales et commerciales prises en charge à la date du 31 décembre 2020.

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