Contribution des lauréats du « Pingre Kuni » à la réconciliation : La CNDH associée aux réflexions
Les lauréats des trophées « Pingre Kuni », trophées qui récompensent chaque année au Burkina, des personnes physiques ou morales qui, de par leurs actions, œuvrent pour la cohésion sociale, la paix, le vivre ensemble, sont réunis en atelier pour apporter leur contribution au processus de réconciliation nationale entrepris par le gouvernement burkinabè. Cet atelier dénommé « Sous l’arbre à palabre des lauréats des Pingre Kuni » s’est ouvert sous le patronage du Président de la Commission Nationale des Droits humains (CNDH), Kalifa Rodrigue Namoano, ce jeudi 22 juillet 2021 à Ouagadougou.
Convaincu que les questions de paix, de cohésion sociale et de réconciliation sont intimement liées aux droits humains et pour le Président Kalifa Rodrigue Namoano, la Commission apparaît donc comme un acteur majeur dans la préservation de la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble à travers la promotion, la protection et la défense des droits humains.
« S’il y a bien une institution nationale dont la mission principale est d’œuvrer pour la préservation de la paix, la lutte contre l’injustice, les inégalités et la discrimination, c’est bien la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) », dit-il.
Le choix de sa personne pour le patronage de l’activité n’est pas fortuit. En effet, il a été honoré par u trophée « Pingre Kuni », trophée de la paix.
Alors il fait sienne cette citation du Dalai Lama « la paix n’a de signification que là où les droits de l’homme sont respectés, là où les gens sont nourris et là où les individus et les nations sont libres».
« Le Burkina Faso a besoin de Paix, nos communautés ont besoin de paix et de sécurité, les populations ont besoin de circuler librement dans les 13 régions de notre pays », a laissé entendre le Président de la CNDH.
A noter que la structure « Bark Pousgo », promotrice des trophées « Pingre Kuni », distingue des
personnes physiques ou morales afin de les célébrer comme exemple. A ce jour ce sont une centaine de personnes issues du monde de la culture, des affaires, de la chefferie traditionnelle, des religieux qui ont été reconnus.
L’atelier « sous l’arbre à palabre des lauréats Pingre Kuni », vise selon le promoteur, Bamogo Théodore dit Bamos Théo, de son nom d’artiste musicien, à inciter les lauréats à apporter leur contribution au processus de réconciliation nationale.
Deux communications ont été animées lors de cet atelier : ce sont « Les fissures dans la cohésion sociale, les causes, conséquences et esquisses de solutions » et « Les mécanismes endogènes et exogènes de recherche de la réconciliation ».
Ce cadre se veut aussi un moyen de concertation et d’échanges pour les lauréats et d’où sortiront des recommandations et des propositions qui seront soumises au ministre en charge de la réconciliation.