La Vice-présidente de la CNDH à l’écoute du personnel vivant avec un handicap
Ce jeudi 8 décembre 2022, la Vice-présidente assurant la présidence de la Commission nationale des droits humains (CNDH) a échangé avec le personnel vivant avec un handicap sur les difficultés qu’il rencontre dans leur travail au sein de la Commission.
Le 3 décembre 2022 marquait la 30ième journée internationale des personnes vivant avec un handicap. Cette journée était placée sous le thème : « Des solutions transformatrices pour un développement inclusif : le rôle de l’innovation pour alimenter un monde accessible et équitable».
La Commission nationale des droits humains saisit l’occasion pour davantage d’inclusion de son personnel vivant avec un handicap. Pour ce faire, les premiers responsables ont voulu recueillir les préoccupations de ce personnel afin de mieux comprendre leur situation et de prendre en compte leurs préoccupations dans la planification des activités et dans l’accomplissement de leur mission.
« Cette rencontre est surtout pour vous écouter afin de comprendre les difficultés que vous rencontrez et prendre en compte vos besoins spécifiques», a laissé entendre Gonta Alida Henriette Da, Vice-présidente face aux personnes en situation d’handicap à la CNDH .
Le personnel a remercié la responsable pour l’initiative qui leur permet de s’exprimer et de mieux faire comprendre leur situation d’handicap. De façon générale, ils se réjouissent de leur intégration et leur inclusion parmi le personnel de la Commission.
«En ce qui me concerne, je ne rencontre pas de problème, j’arrive à m’exprimer à participer aux missions. Du fait de mon handicap moteur on m’a même trouvé un bureau au rez-de chaussée», dira Wamarou Traoré, Commissaire à CNDH, représentant les associations des personnes vivant avec un handicap.
Quand à Awa Baguian, personnel vivant avec un handicap visuel, elle est à trois (03) mois de service. Elle dit trouver le personnel est « accueillant ».
Néanmoins, le personnel vivant avec un handicap a demandé plus d’inclusion dans le travail. Cependant, la principale préoccupation reste le soutien pour leurs soins de santé, d’achats d’appareils pour lesquels ils ont souhaité un appui de la part de la Commission.
Satisfaite des échanges, la Vice-présente a laissé entendre que ce fut une occasion pour elle de connaître les besoins spécifiques de chacun afin d’améliorer leurs conditions de travail.
« Je note qu’on ne peut réussir l’inclusion que s’il y a une véritable communication, une communication pour comprendre l’autre, communication pour connaitre sa capacité à exécuter une tache», a-t-elle déclaré.
Une formation de tout le personnel de la Commission est envisagée pour que tous intègrent de travailler avec les personnes handicapées.