Prévention des abus et l’accès à la justice des victimes : Des groupes de travail mis en place par la CNDH
La Commission Nationale des Droits humains du Burkina Faso (CNDH) a procédé respectivement, ces 29 et 30 avril 2021 à Ouagadougou, à l’installation de deux groupes de travail que sont : le groupe de travail sur les services aux victimes y compris l’assistance juridique et judiciaire et le groupe sur les préventions des conflits et des abus /atrocités. Ce sont deux cadres de concertation et d’action commune de la CNDH avec des acteurs publics et de la société civile sur les questions de droits humains.
Ces cadres de concertation sont des instruments de mise en œuvre du Programme « Droits Humains et Accès à la Justice », financé par l’USAID et mis en œuvre à travers la Commission Nationale des Droits Humains du Burkina Faso par un consortium, l’Association du Barreau Américain Initiative pour l’Etat de Droit (ABA-ROLI), Freedom House, Search for Common Ground et Pact.
La création de ces cadres est une initiative prise le 10 novembre 2020 en marge du lancement du programme. L’atelier de ces deux jours a permis d’élire les membres des cellules dirigeantes des groupes de travail.
Pour le Directeur-Pays, cité par son représentant, Augustin K. SOME, les plateformes de ce genre permettent de renforcer une dynamique des acteurs publics et associatifs autour des questions des droits humains et marque l’engagement des acteurs dans la promotion et la protection des droits humains.
C’est d’ailleurs, dit-il «Cet élan de mobilisation, de partenariat et de vision partagée que le programme « Droits humains et accès à la justice » veut renforcer dans le cadre de ses objectifs qui visent spécifiquement à soutenir une plus grande coordination entre les principaux acteurs des droits humains, afin de construire un mouvement durable autour de la réduction des violations des droits humains, de la prévention des atrocités et assurer la redevabilité des auteurs de graves abus commis à l’endroit des populations civiles en appuyant les structures offrant l’assistance juridique et judiciaire en faveur des victimes de ces abus ».
Cette démarche d’interaction entre différents acteurs pour impacter les questions de droits humains au Burkina
Faso, s’inscrit selon le Président de la CNDH, Monsieur Kalifa Rodrigue NAMOANO, dans la vision de l’Institution d’asseoir une concertation permanente et des cadres d’action commune avec des acteurs publics et de la société civile dans la prévention des abus et l’accès à la justice des victimes.
Cette rencontre d’opérationnalisation marque le début d’un fonctionnement autonome de chaque groupe qui pourra identifier et soumettre des activités en lien avec ses missions, définir un chronogramme d’exécution et arrêter son agenda de rencontre.
Quelques images de l’atelier d’installation des groupes de travail.