Vendredi 4 août 2023 – La Présidente de la Commission nationale des droits humains, Gonta Alida Henriette DA a reçu la visite de Monsieur Abdoulazize BAMOGO, Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC).

La CNDH et le CSC entretiennent de très bonnes relations selon les premiers responsables des deux institutions. En témoigne cette visite de courtoisie du Président du CSC, Monsieur Abdoulazize BAMOGO à son homologue de la CNDH.

« Nous étions tellement proches professionnellement mais humainement également », a d’abord souligné Abdoulazize BAMOGO à sa sortie d’audience avant de préciser l’objet de sa visite.

«Ma mission à la tête du Conseil supérieur de la communication prend fin bientôt, donc je suis passé pour partager avec elle, les résultats que j’ai pu avoir à la tête de l’institution mais aussi et surtout lui dire merci, merci pour tout l’accompagnement qu’elle m’a apporté au cours de ce mandat et pour la bonne collaboration qu’il y a eu entre nos deux institutions… », a-t-il ajouté.

Sous la Présidence de Monsieur Abdoulazize BAMOGO, le CSC a mis en œuvre une nouvelle approche de régulation de la communication dite « régulation participative » par laquelle le citoyen peut participer en alertant le CSC chaque fois qu’un contenu médiatique est de nature à nuire à paix et la cohésion sociale.

C’est dans ce sens que Madame la Présidente a été nommée Ambassadeur de la régulation participative du CSC.

L’autorité nationale de régulation de la communication a adopté plusieurs autres instruments visant à assurer une régulation de la communication dans un contexte de défis sécuritaires et de tensions sociales. « Il s’agit notamment des 7 points d’attentions sur la responsabilité sociale des médias, la Charte de bonne conduite des médias confessionnels, du guide de gestion des contenus dans les médias à caractère confessionnel, les 10 points d’attentions pour les citoyens pour un comportement responsable sur les réseaux sociaux et les émissions interactives directes … », précise le Président du CSC.

Face aux défis sécuritaires que connait aujourd’hui le Burkina Faso, la CNDH tout comme le CSC sont fortement interpellés. Une situation qui rend plus difficile la mission de la CNDH selon le Président BAMOGO qui a tenu à encourager et souhaiter « plein succès » à Madame la Présidente et son équipe.

Le Président du CSC, a foi que la CNDH et le CSC peuvent davantage collaborer dans le processus de restauration de la sécurité et la cohésion sociale au Burkina Faso.

Se prononçant sur la poursuite du mandat de son homologue de la CNDH, Abdoulazize BAMOGO recommande la mobilisation et l’implication de tous à travers un dialogue permanent avec tous les acteurs aussi bien internes qu’externes de l’institution.

Service de communication – CNDH