COVID-19 : L’impact de la maladie sur les activités des défenseurs des droits humains
La Coalition Burkinabè des Défenseurs des droits Humains (CBDDH) a présenté au Président de la Commission Nationale (CNDH), son enquête sur l’impact de la Covid-19 sur les activités des défenseurs des droits humains au Burkina Faso, ce mercredi 13 octobre 2021.
Une délégation de la Coalition Burkinabè des Défenseurs des droits Humains (CBDDH), composée de son porte-parole, Lockré Célestin Samandoulgouet des membres, était dans les locaux de la Commission Nationale des Droits Humains du Burkina Faso, pour présenter au Président de la Commission, les conclusions de leur enquête sur l’impact de la Covid-19 sur les activités des défenseurs des droits humains au Burkina Faso.
Cette enquête est commanditée, précise le porte-parole, par le Service International pour les Droits Humains (ISHR) basé à Genève auprès des organisations de la société civile burkinabè.
Les conclusions de cette enquête ont suscité des plaidoyers auprès des autorités étatiques burkinabè impliquées dans la gestion de la crise sanitaire (COVID), d’où l’initiative pour eux de les présenter à l’Institution nationale des droits humains bien avant afin de de recueillir ses suggestions ou ses recommandations.
Kalifa Rodrigue Namoano, le Président de la Commission, a apprécié la démarche. Pour l’occasion, deux documents ont été présenté, l’un faisant allusion aux « instruments juridiques de protection des défenseurs des droits humains au niveau international, régional et national », et l’autre est relatif au « plaidoyer auprès des autorités étatiques ».
S’agissant du plaidoyer, la coalition s’est référée à l’impact des mesures prises par les autorités au Burkina Faso pour répondre à la COVID 19 sur le travail des défenseurs des droits humains et l’espace civique et démocratique.
En outre, la coalition a également pris en compte les lignes directrices, les résolutions et les directives adoptées au plan international et régional d’urgence sanitaire (COVID-19) et de tout autre crise.
La dernière partie du plaidoyer est constituée des recommandations de la coalition à l’intention de l’Etat en faveur de l’adoption des mesures spéciales ou de renforcement des capacités afin d’assurer la continuité du travail des défenseurs des droits humains, de l’adoption d’une approche de droits humains dans la mise en place de mesures de réponse à la crise, et du renforcement de la collaboration entre les institutions étatiques au Burkina Faso et les groupes sociaux pour lutter efficacement contre la crise.
Pour finir, une remise officielle des deux documents suscités au Président de la CNDH, qui a, à son tour, rassuré la Coalition de sa disponibilité à accompagner toute initiative en matière de promotion, de protection et de défense des droits humains.