Pré-session internationale du 4ème cycle EPU : Bilan de la participation de la délégation de la CNDH

Pré-session internationale du 4ème cycle EPU : Bilan de la participation de la délégation de la CNDH

Madame Gonta Alida Henriette DA, la Présidente de la CNDH a pris part aux travaux de la pré session internationale du 4ème cycle de l’EPU qui s’est tenue à Genève du 28 août au 1er septembre 2023. Accompagnée de la Commissaire Salamata Ouedraogo, Madame la Présidente est allée faire le plaidoyer pour la prise en compte des recommandations contenues dans le rapport alternatif de la CNDH pour le passage du Burkina au 4ème cycle de l’EPU qui aura lieu à Genève en novembre 2023. La délégation a eu en marge des travaux de cette pré session plusieurs audiences avec des partenaires techniques et financiers de la CNDH.

Cette pré session a réuni plusieurs institutions nationales des droits de l’homme (INDH), et des organisations de la société civile. La CNDH et plusieurs autres organisations de la société civile burkinabè présentes à cette session ont fait des plaidoyers à travers des déclarations devant les missions permanentes en vue de permettre à ces dernières de porter leurs recommandations lors du passage de leurs pays au 4ème cycle de l’EPU.

Pour avoir ratifié la quasi-totalité des conventions internationales relatives à la promotion, la protection et la défense des droits de l’homme, le Burkina Faso est tenu de travailler à leur mise en œuvre. C’est à cet effet qu’un mécanisme international, l’EPU a été institué par l’Assemblée générale de l’ONU en vue d’examiner de façon cyclique (chaque 4 ans), les Etats parties aux différentes conventions sur les droits humains sur la base d’un rapport national présenté par le gouvernement de chaque pays.

En plus de ce rapport national, la CNDH, l’Institution nationale des droits de l’homme du Burkina et les Organisations de la société civile (OSC) soumettent également des rapports alternatifs comportant chacun des recommandations en vue d’un examen équilibré de la situation des droits de l’homme au pays des hommes intègres.

« La présentation du rapport alternatif de la CNDH lors de la pré session internationale permet à plusieurs pays de s’appropriés les recommandations pertinentes en matière de promotion et de protection des droits humains : toute chose qui conforte et oblige l’Etat burkinabè à prendre toutes les dispositions pour leur mise en œuvre effective », a expliqué Madame Alida DA.

Plusieurs thématiques ont été abordées par la CNDH dans son rapport alternatif suivi de recommandations. Il s ‘agit entre autre du renforcement institutionnel de la Commission, l’impact de la crise sécuritaire sur la situation des droits humains, l’accès à la justice, l’humanisation des lieux de détention, la torture et les mauvais traitements, l’impact de l’orpaillage sur l’environnement, les discours de haine et l’incitation à la violence. Les OSC ont aussi abordés plusieurs autres thématiques en lien avec les droits humains, notamment la problématique de la gouvernance foncière et la violation des droits des paysans, les abus et exactions commis aussi bien par les groupes armés terroristes et les Forces de défense et de sécurité (FDS), la surpopulation carcérale et bien d’autres.

La délégation de la CNDH a eu en marge des travaux, des rencontres avec plusieurs partenaires techniques et financiers et d’institutions internationales de promotion et de défense des droits humains. Il s’agit notamment de l’Ambassadeur du Burkina Faso à Genève, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme(HCDH), l’Organisation internationale du droit de développement (IDLO), la DCAF, l’UNFPA. « Nous avons tenu à rendre une visite de courtoisie à S.E.M l’ambassadeur du Burkina à Genève qui était très content de savoir que la CNDH du Burkina a pu faire une contribution à l’EPU. Avec le Haut-Commissariat de nations unies aux droits de l’homme, il s’agissait surtout de leur présenter ce que l’on fait avec la représentation pays du HCDH au Burkina.  », a précisé Gonta Alida Henriette DA. elle a saisi l’occasion pour remercier la bonne collaboration de la CNDH avec les représentants de ces partenaires au Burkina Faso.

En prélude à cette rencontre internationale, la CNDH avait organisé une pré session nationale le 17 août 2023 pour présenter aux représentants et diplomates  permettre aux OSC ayant soumis des contributions et qui n’auront pas la possibilité de prendre part à la pré session internationale de présenter et discuter le contenu leur rapport individuel ou collectif.

A noter que la CNDH participe pour la première fois , pour ce faire, elle a bénéficié tout au long du processus à de l’accompagnement technique et financier des partenaires de IDLO, de l’USAID à travers ABA-ROLI et du HCDH.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *