Une délégation de la Commission Nationale des Droits Humains avec à sa tête le Président, Yemboado Kalifa Rodrigue Namoano, a été reçue par le Coordonnateur du Secrétariat Permanent des Organisations Non Gourvernementales (SPONG) et la Coordonnatrice adjointe, ce mardi 31 mai 2022, à Ouagadougou.

Cette visite de courtoisie de la Commission est l’occasion pour elle de mieux connaître les missions du SPONG, d’échanger avec les premiers responsables afin de dégager des pistes de collaboration. Pour ce faire, les deux structures ont l’une après l’autre déroulé leurs attributions, leurs missions afin de trouver des points d’actions communes.

Le Coordonnateur du SPONG, Sylvestre Tiemtoré, a salué la démarche de la Commission. Pour lui, les questions des droits humains sont une préoccupation dans le pays et aucun acteur ne peut, à lui tout seul, les résoudre. La CNDH étant la porte d’entrée des droits humains au Burkina Faso, une collaboration avec elle est appréciée.

Il a fait savoir que le SPONG a des programmes orientés vers la promotion des droits humains, l’approche fondée sur les droits humains notamment avec le projet « Burkin Yali » logé au SPONG, mis en œuvre à travers les 13 régions du pays et qui fait la promotion des droits sociaux notamment les droits à la santé, l’éducation et l’accès à l’eau potable.

Au terme des échanges, il a été convenu que des points focaux soient identifiés dans chaque structure afin de continuer les discussions et structurer la collaboration.

Mais d’ores et déjà, quelques pistes ont été dégagées notamment le partage d’informations, d’expériences sur les droits humains, des thématiques de formations en matière des droits humains, entre autre.

Plateforme nationale, le SPONG regroupe des ONG et associations de développement nationales et internationales, des fondations, des centres de recherche et de formation, des mouvements de jeunes, et des réseaux thématiques.

Créé en 1975 par 17 ONG, le collectif compte 277 organisations membres de nos jours. Ouvert à toutes les ONG et associations de développement intervenant au Burkina Faso, il se veut un cadre de concertation permettant aux organisations de la société civile afin de se connaître, d’agir sur le terrain avec plus de cohérence et aller ensemble en dialogue avec l’Etat et les partenaires.

Depuis sa création, le SPONG constitue une interface entre les ONG et le Gouvernement et un cadre de facilitation de la mise en commun des efforts des ONG et associations œuvrant au Burkina Faso. Pour ce faire, le SPONG constitue un élément important de la société civile burkinabé et assume un rôle d’interface en tant que leader du mouvement associatif burkinabé avec l’Etat, le secteur privé et les partenaires au développement du pays.